Pour booster son activité, satisfaire les clients et pour respecter les normes, une entreprise se doit d’assurer la traçabilité de ses produits. Il s’agit d’un système qui permet de suivre les caractéristiques d’un quelconque produit depuis chez le fournisseur, sa transformation, sa vente et sa destruction. Un grand nombre de technique existent pour assurer l’identification d’un article. Il est possible d’améliorer sa stratégie dans ce domaine afin d’atteindre des objectifs particuliers.
Comprendre avant tout le système de traçabilité
Assurer la traçabilité d’un produit signifie donner au public l’accès aux informations dans le temps et dans l’espace concernant celui-ci. Pour ce faire, il vous faut mettre en place une documentation ainsi qu'un historique de l’article ou d’un lot. Vous devez par la suite collecter les données sur les technologies de mise en œuvre et/ou de transformation utilisées. Après, il vous faudra procéder à l’insertion des informations dans la base de données d’un logiciel. Toutes les parties prenantes (acheteurs, contrôleur qualité, transformateurs, etc.) peuvent s'en servir en amont et en aval. Par ailleurs, la mise en œuvre d’un produit doit être précédée d’une validation des opérations de transformation. Vient ensuite la confirmation des personnels après la formation. Pour plus de détails, n’hésitez pas à cliquer sur ce site.
La mise en place d’un système de sérialisation adapté
Il est important que vous définissiez d’abord votre position dans le schéma de vie du produit : fournisseur, transformateur, emballeur, expéditeur, etc. Puis, vous aurez à préciser les informations à fournir pour assurer la traçabilité. Enfin, vous choisirez un moyen de communiquer l’étiquetage : un code-barres, un arc RFID... Les solutions de suivi fonctionnent toutes de la même manière. Vous scannez le code sur l’article et accédez à toutes les informations le concernant. Le code-barres et le RFID sont les systèmes de sérialisation les plus utilisés. Le premier est une technique la plus adoptée au monde. Il se manifeste par une série de chiffres et de barres à scanner pour accéder aux informations. Le second, le RFID ou l’identification par radiofréquence, est représenté par une étiquette stockant les caractéristiques d’un produit. L’étiquette transmet les données via la radiofréquence. À chaque processus, les opérateurs insèrent les renseignements liés à leurs tâches. Il faut que les données saisies soient en cohérence avec les parties prenantes et ce en amont et en aval c’est pourquoi, l’étiquetage digital est fiable et ne peut être falsifié.
L’instauration d’un système de vérification et de correction
Pour évaluer l’efficacité de vos solutions d’étiquetage numérique, vous avez à faire des simulations. Il faudra surtout vérifier la conformité de la fabrication par rapport aux réglementations. Un produit peut passer à travers diverses étapes avant d’être livré ou présenté dans un point de vente. L’inscription des codes-barres à chaque étape constitue une solution de suivi performante. Il sera ainsi plus simple d’identifier un problème ou d’améliorer un processus à une phase de vie d’un article. La traçabilité n’échappe pas à l’audit. Un contrôle périodique doit être assuré afin de promettre la performance d’une solution d’identification du produit. Les descriptions actuelles doivent être confrontées à la documentation établie au départ. Des actions correctives sont éventuellement à réaliser. En cas de défaillance, il faudra appliquer le plan de correction après l’analyse de la nature de l’incohérence. En effet, il peut s’agir d’une non-conformité sur la fabrication ou d’un défaut causé par la logistique. Dans le second cas, il revient aux interlocuteurs concernés d’apporter la solution au problème.
Une entreprise se doit ainsi de garantir une grande réactivité quant aux mises à jour des informations. Chaque maillon de la chaîne et tous les collaborateurs devront avoir une communication vive. En cas de dérive à une phase, des actions sont à entreprendre de façon à éliminer les risques en aval de la production.